samedi 10 septembre 2016

Si l'amour n'existe pas



Mon cœur en lambeau
Si l'amour n'existe pas, O Dieu, alors qu'est-ce que je ressens?
Et si l'amour existe, quelle chose est-il, qui n'est pas le néant?
Si l'amour est bon, d'où vient mon malheur?

S'il est mauvais, une merveille, il me semble, en demeure,
Quand chaque adversité et tourment
Qui viennent de lui, me semblent nectar gourmand,
Car plus j'en ai soif, plus j'en suis buveur.

Et s'il vient de mon propre désir que ma brûlure jamais ne soit extincte,
D'où viennent mes gémissements et ma plainte?
Si mes maux m'agréent, alors à qui est-ce que me plains?
Je ne sais pourquoi, infatigable, je n'en défaille pas moins.

O mort vivace, O doux coup, aux si désuètes arrière-pensées,
Comment, se peut-il, de toi, y avoir, en moi, si grande quantité,
A moins que je ne consente que tu sois ainsi invité?

Et si j'y consens, elle est à ma charge
Ma plainte, vraiment: Ainsi ballotté de long en large
Sans gouvernail, dans un bateau je suis;

Au milieu de la mer, deux risées essuie,
Qui toujours l'une contre l'autre, soufflent batailleuses.
Hélas! Quelle est cette maladie merveilleuse?
De la chaleur du froid, de la froidure du chaud, mourant je suis… 

mercredi 5 août 2015

VERS L'EXCELLENCE



L’Université de l’excellence
S’éleve face à l’ignorance
En nourrissant notre esprit
Par la foi, la science et l’action
Cette manne intellectuelle
Qui nous fait chanter MERCI…

 ULPGL,
Tu fais renaitre des cendres de l’ignorance
La fleur des connaissances
Arrosée par le jus de l’excellence
Que tu filtres dans notre mental
Pour nous faire vivre les valeurs morales

ULPGL, tremplin d’une nouvelle envolée
Vers la conquête du savoir illimité
ULPGL, pépinière des génies éveillés
Menant les Grands-Lacs vers un futur illuminé
ULPGL, tu redonnes au désert de notre conscience
L’oasis où s’abreuver dans les calices de la science

A l’ULPGL
Est formé l’homme utile à l’idéal social
Utile-outil du développement…
A l’ULPGL
Nous progressons
Par la foi
De la crèche au doctorat
Dans le cortège de l'action et la science
Vers l’excellence…

Par Jean-fraterne RUYANGE

dimanche 24 mai 2015

CHERE AMIE


Chère amie, Permet à l’infortuné que je suis de venir importuner ton incomparable personne…
Tu es l’ensemble de toutes les qualités. Mon amour pour toi est si fort malgré la distance qui nous sépare que je n’ose m’approcher de toi ; sa force est égale au produit de nos deux masses divisé par le carré de la distance qui nous sépare, selon l’heureuse, l’amoureuse formule découverte par notre très cher ami, je veux dire NEWTON.

L’intensité de mon amour est inversement proportionnel au carré de la distance entre nos deux corps – je ne parle pas la chair collée aux os.-
Lorsque cette distance est nulle, mon amour est infini, mais il est aussi rejeté à l’infini.
Nous sommes liés par la même relation que celle qui existe entre deux ensembles identiques, tout élément de l’un appartient à l’autre, donc tout ce qui t’appartient m’appartient aussi.
Selon le principe de la réflexivité, tu es égale à toi-même chérie, toi et moi sommes égaux ou plus ou moins identiques : donc selon le principe de la transitivité, je t’appartiens ou si tu préfères, tu es mon espace vectoriel -pour ne pas dire corps -.

Chérie, tu es jolie et forte en […]  (c’est pourquoi je t’aime d’ailleurs). Etant jolie et forte en […], tu es donc la même raison, tu es donc la négation de toute assertion prétendant le contraire.

Mais voilà, j’ai un petit problème qui me tracasse : par hypothèse, je t’aime, la thèse consiste à savoir si toi aussi tu m’aimes.
Pour démontrer ce petit théorème, j’emploie le principe du tiers exclu.
Je me dis : tu m’aimes ou tu ne m’aimes pas, mais si tu m’aimes, tu ne peux pas ne pas m’aimer - moins fois moins font plus -, donc tu m’aimes.

Chérie, tu es le lieu géométrique de tous mes sentiments circulaires, le centre de mes pensées algébriques.
Ton corps - Shut ! Pas d’arrière-pensée - est la limite de mes sensations lorsque mes sentiments tendent vers l’infini.
Tu es le but, la somme, le produit, le quotient, la différence… bref, l’équation quadratique de toute mes actions

Enfin, tu es mon quantificateur universel en même temps que référentiel.
A nous deux, nous formons un couple produit : tu es le premier élément ou la première projection et moi je suis le second élément ou la seconde projection.
Je voudrais te présenter cette opération (dénommée antiturc) : le produit cartésien de nos deux amours reliées entre eux par une fonction bijective.
Mais, hélas ! Ton regard est mon plus grand commun diviseur et moi seul, le plus petit commun multiple.
Oh ! Femme, reçois mon adoration analytique synthétisée analytiquement.

samedi 23 mai 2015

Un dilemme: Baiser Charlotte ou embrasser Sarah?


N'ayant pas connu l'amour depuis plus de vingt ans
J'avais, disons, le cœur en veilleuse.
Pourtant j'ai du sex-appeal et je suis bien portant,
Mais pas de Juliette pour autant.
Et voilà que dans ma vie tombent en même temps
Deux créatures ensorceleuses.
Mais deux à la fois c'est beaucoup pour un débutant,
Pardonnez si je suis hésitant.

Je ne sais pas si je dois baiser Charlotte
Ou embrasser Sarah.
Charlotte a de délicieuses culottes,
Sarah a des beaux bras.
                                                           
Je ne sais pas si Charlotte sans culotte
Est mieux que Sarah sans bras.
Si c'est la culotte qui me pilote
Voyez mon embarras.


Je ne peux pas dire que je n'aime pas Sarah

A cause des culottes qu'elle n'a pas. 
Mais je ne soutiens pas
De même que Charlotte ne me plaît pas
A cause des bras de Sarah.

Dans mon cas 

Comment faire saperlotte ? 
Si je choisis Sarah, dans ses bras 
La culotte de Charlotte 
Pour sûr me manquera.


Plus je rêve de cueillir ces fruits d'amour charmants 
Et plus j'appréhende la cueillette. 
Me faudra-t-il les honorer simultanément 
Et comment m'en sortir autrement ?



Si je peux offrir mon cœur à chacune en donnant 
Un ventricule et une oreillette, 
Il est d'autres attributs que je ne puis vraiment 
Détailler inconsidérément.

Je ne sais pas si je dois chasser Charlotte 

Ou rembarrer Sarah. 
Que fera la culotte de Charlotte 
Si Sarah baisse les bras ?


Et si Sarah veut porter la culotte, 
Qu'est-ce que Charlotte dira ? 
Car si Charlotte a beaucoup de culottes, 
Sarah n'a que deux bras.


Bien sûr Charlotte m'asticote,

Pour un cœur tant et tant de culottes,
Tentation !
Oui mais Sarah est polyglotte,
Une polyglotte sans culotte
C'est bien pour la conversation.

Faudra- t-il me donner à Charlotte 

Et Sarah à la fois ? 
Gare à moi, 
Si deux souris me pelotent.